Tayberry Ichigo Hatagami - t'as pas plus court nan ?

Bienvenue.
Tout d'abord merci pour ton inscription =)

Tu étais qui sur le premier ?

Le code du règlement n'est pas bon.

Et pour les pvs pas de problème, tu n'as qu'à poster un nouveau sujet dans postes vacants en prenant exemple sur les autres sujets pour le modèle.

*rassemble ses neurones*

Merci. Et de rien.
Mh... j'avais dû faire un saut rapide, poster quelques dizaines de messages, tralala, mais l'eau a coulé sous les ponts et j'ai eu plein de RPGs ensuite, or ma mémoire séléctive ne me permet pas de me rappeler de tous mes pseudos. J'étudierais la question.

L'est pas bon ? Faut que je change de lunettes alors Oo ou que j'arrête la colle. Attends jvais re-regarder -_-'

Okaaaaaaaayawp bah j'vais m'y mettre alors ^_^

Ah, problème -_-' je dois poster l'histoire à part, sinon soi-disant la longueur du message dépasse la limite autorisée T_T sont tatillons sur forumactif >..<
Donc voici :

Histoire : (10 lignes minimum)
I. Une petite graine
Remontons à la source du problème, mes gènes. En même temps, pour être affublé d'un prénom pareil, il fallait bien que mes parents soient bien atteints. Ma mère, Saito Mari, était la fille d'un japonais et d'une anglaise, et accessoirement cause directe de la magnificence de "Tayberry" et "Cosmos", étant accrochez-vous, botaniste de son état. Quand je vous dis que mes gènes me font souci. Mon père, c'est plus compliqué. Ce type, je l'ai à peine -et déjà beaucoup trop- connu. Il est mort quand ma mère était enceinte de ma soeur. Règlement de compte. Ah, j'ai oublié un détail ? Hatagami Tetsuzo faisait partie d'une jolie petite organisation dont les charmants membres se font appeler 'yakuza', la petite organisation qui régnait sur tout ce qui n'allait pas à Hiroshima. A en croire la protection que nous ont accordée et nous accordent toujours les adorables camarades de jeu de 'Otôsan', il devait avoir un rôle relativement important. Mais pour vous dire la vérité, je m'en cogne un peu. Ce n'est pas mon univers. Je l'ai à peine connu, et je ne m'en porte ni mieux ni plus mal. Quoique. Après tout, ma vie est loin du crime organisé, enfin, c'est seulement le 'organisé' qui coince...
Je suis donc né à Hiroshima le 1er Novembre 1989. Que je sache, mon père tait très fier. Pour ce que j'en ai à faire. Bref, premier enfant, petit garçon, fils de respectable yakuza, il a fallut que ma mère soit assez allumée pour être botaniste. Vlan dans tes dents, trésor, tu t'appellera Tayberry Ichigo. Dans le genre prénom pourri, je me défends pas mal. D'accord, je me défends terriblement bien. Mais, voyez-vous, je n'ai pas tout choisi, et encore moins mon prénom. Quoiqu'au fond, c'est un petit plus qui fait que je suis atrocement déviant au sens social du terme. Jusqu'à la mort de mon père, j'avais à peine un peu plus de trois ans, j'ai été élevé dans un régime totalitaire, au sous régime 'no feeling', comprenez par là que je ne devais en aucun cas réclamer la moindre preuve d'affection. En somme, mon père méritait amplement le surnom de Reichfürher : il régnait en tyran sur son fief (notre appartement), et je ne devais pas avoir droit aux mots doux, aux câlins et compagnie, pour quelque raison que ce soit. Je devais déjà être un homme, un vrai. Sauf que j'étais juste un gosse, un vrai. Et puis un jour, comme ça, ma mère, qui était plus qu'enceinte, s'est mise à pleurer parce qu'un type à lunettes noires avec une grosse balafre sur le visage - Seitarô, qu'il s'appelait - était venu la voir. Elle m'a juste dit 'Otôsan ne reviendra pas'. Bon, bah d'accord. Pourquoi pas. Sans problème.
Et puis paf, deux mois plus tard, la petite débarquait. Nouveau coup de folie maternel, allez savoir pourquoi mais subitement je me suis senti moins seul avec mon prénom pourri. Ceci dit, la deuxième partie de son prénom ne signifie pas 'fraise' et le premier fait terriblement mystique -outre le fait qu'il s'agisse de nouveau d'un nom de fleur. Hatagami Cosmos Shiori.
II. La pousse 'Seitarô'
Comme indiqué précédemment, le charmant bonhomme qui est venu annoncer la bonne nouvelle à ma mère s'appelait Seitarô. Je me souviens que, tout gosse, j'avais peur de lui. En même temps, il n'avait rien de bien rassurant avec sa balafre sur la joue et ses bras tous tatoués. En fait, je crois qu'il faisait assez peur à ma mère, aussi. Passons. Suite à la disparition de mon père, Shimabara Seitarô s'est pris d'affection pour le gamin que j'étais. Dès lors, il commença a venir tous les jours à la maison, et s'occupait même de ma petite soeur comme un véritable père, si bien qu'elle l'a toujours appelé 'chichi'. Moi, je restais un peu en retrait, même s'il essayait de nouer le contact avec l'extraterrestre que j'étais à l'époque : je ne parlais pas, ne souriais pas, ne regardais personne.
Un jour, Seitarô m'a fait asseoir sur le canapé. Ma mère donnait le biberon à ma soeur, dans la cuisine. Moi, je ne me posais pas de question. Il s'est accroupi devant moi, à peu prêt à ma hauteur, a posé ses mains sur les genoux, et il m'a sourit. Je dois avouer que je ne comprenais strictement rien à cette histoire. Et là, il m'a dit quelque chose du genre : "Tai-kun, je ne suis pas ton papa. Ca n'a pas dû être facile tous les jours avec lui. Mais tu sais, tu as besoin de repères. je sais que tu ne m'aime pas, mais si tu as besoin de quelque chose ou juste de quelqu'un, je serais toujours là'.
C'était carrément stupide, mais je me suis mis à pleurer, je suis allé dans ma chambre, j'ai claqué la porte et je ne suis pas sorti pendant deux jours. Je ne suis sorti que quand Seitarô a défoncé la porte. Notez que c'est lui qui a payé la réparation, tout de même. J’étais assis sur le lit quand ma mère et Seitarô sont entrés dans la chambre, je les ai regardés tour à tour, mais c’est dans les bras de Seitarô que je me suis jeté. Ce n’était pas mon père, mais j’avais l’impression d’avoir trouvé quelque chose en lui que personne d’autre ne pouvait me donner. Et je n’avais pas tord, en ce sens.
Depuis ce jour, une relation très spéciale s’est installée entre nous. J’avais l’impression qu’il me comprenait sans que je n’ai besoin de dire quoique ce soit, et il était toujours prêt à tout lâcher si j’avais le moindre problème. D’autres hommes passaient prendre des nouvelles de nous, des anciens ‘camarades de travail’ de mon père eux aussi, mais je ne leur parlait pas, je ne les regardait même pas. Pour être franc, il n’y avait que deux personnes qui pouvaient prétendre attirer mon attention, jusqu’à mes dix ans : Seitarô et ma petite sœur. Pas même ma mère, qui désespérait de voir que je refusais de la laisser me prendre dans ses bras, que je refusais chaque geste d’affection de sa part. Je pense, à la réflexion, qu’il était trop tard pour rattraper les trois premières années durant lesquelles elle ne m’adressait qu’à peine un regard attendri tous les cinq juste, un regard de quelques millièmes de secondes à peine. Non pas que je ne l’aimais pas : je n’estimais pas que je lui devais de l’affection, ni qu’elle était en mesure de me donner ce que j’attendais.
III. Perdre racine
L’année de mes dix ans, ma mère a voulu quitter Hiroshima. Lorsqu’elle me l’a proposé, je n’ai pas refusé, il faut dire que je ne savais pas quelle conséquence principale cela allait avoir sur ma vie. Je n’ai appris qu’une fois dans notre nouvel appartement, à Tôkyô, que Seitarô ne pouvait plus venir nous voir tous les jours, puisqu’il vivait trop loin. Moi, j’avais imaginé qu’il viendrait avec nous, cela me paraissait évident : depuis tout petit, j’étais habitué à le voir entrer dans l’appartement d’Hiroshima à 10h00 précise et repartir à 21h00, sauf lorsqu’il avait trop de ‘travail’. Je n’arrivais pas à réaliser que ce ne serait plus le cas. Pendant des jours, j’étais à 10h00 devant la porte, j’y restais jusqu’à ce que j’aie trop sommeil pour rester sur place, j’allais me coucher et je recommençais le même manège tous les matins. Je l’attendais, le plus simplement possible. Je refusais même d’aller à l’école, de manger normalement. Finalement, ma mère a enfin réalisé que ce n’était pas nécessairement le fait d’être dans une nouvelle ville, de ne connaître personne, de ne pas connaître le chemin du parc ou de l’école par cœur qui me rendait ainsi, mais bel et bien le fait de ne plus voir Seitarô. Un jour, quelques semaines après notre arrivée, la porte s’est ouverte à 10h00 pile. Je devais avoir l’air d’une crevure, parce que Seitarô m’a regardé bizarrement, et la première chose qu’il m’a dite a été un truc du genre ‘Depuis combien de temps n’as-tu pas mangé correctement, Tai-kun ?!’. Mais pour la première fois depuis mon arrivée dans la capitale, j’ai souri et je me suis jeté dans ses bras.
Il est resté une semaine chez nous. Et chaque jour, je me rendais un peu plus compte à quel point il était beau. Malgré sa blessure, je trouvais que son visage avait quelque chose d’unique, qu’il était d’une beauté incomparable. Et cela me gênait au point que je me mettais à balbutier dès qu’il me parlait, et que ma tête se mettait à tourner dès qu’il me prenait dans ses bras. Je voyais bien qu’il s’inquiétait, mais dès qu’il me demandait ce qui n’allait pas, je lui répondais soit que je ne voulais pas qu’il reparte, soit que j’avais du mal à m’habituer à cette nouvelle ville. Comment voulez-vous dire à un homme de vingt-deux ans votre aîné que vous le trouvez beau à en mourir, lorsque vous êtes un petit garçon de dix ans ?
Plus le temps passait, et plus les visites – une par mois la plupart du temps – de Seitarô me rendaient étrange. La veille de son arrivée, j’étais toujours surexcité, je ne parlais que de lui, mais le jour même, j’avais du mal à le regarder. Pour l’anniversaire de mes douze ans, il m’a offert une guitare. Je n’en avais jamais touché une seule, mais j’ai bien vite appris, et pour cause : dans sa folle jeunesse, Seitarô avait été guitariste d’un groupe de hard rock, le genre de groupe de pote qui ne décolle jamais, et il avait décidé d m’apprendre. Je n’ai jamais bien compris pourquoi. Le fait est que, trois mois après cet anniversaire, je m’étais tellement entraîné pour l’impressionner qu’il n’avait plus rien à m’apprendre. Mais souvent, lorsqu’il était là, je faisais semblant de ne pas savoir jouer telle ou telle chose, histoire qu’il m’accorde son attention. Un jour, il a posé sa main sur la mienne, et m’a longuement regardé. Je ne savais plus quoi faire, quoi dire, j’essayais de ne pas lui montrer à quel point mon cœur battait vite. Je ne sais plus exactement combien de temps il a passé simplement à me regarder, d’ailleurs je ne pense pas m’en être rendu compte non plus sur le moment. Il s’est rapproché de moi, a posé ses lèvres sur ma joue pour m’offrir ce que j’avais toujours refusé de qui que ce soit, puis il m’a serré contre lui. Combien de temps, je n’en sais toujours rien, mais j’aurais à la fois préféré qu’il me lâche et tout donné pour qu’il me garde dans ses bras pendant une éternité. Quand il m’a lâché, j’ai eu l’impression que quelque chose s’était brisée en moi. Cosmos était là, elle nous regardait bizarrement. J’ai compris directement qu’en voyant mes yeux humides, elle avait deviné que pour moi, Seitarô n’était pas un père. Que j’étais amoureux de lui.
[toujours en construction --']